Si votre portefeuille client est en partie composé de professionnels de la restauration,
il ne vous a pas échappé que les entreprises de ce secteur sont cataloguées « à risque ».
Et ce n’est pas un mythe : En France, un restaurant sur deux ferme avant la fin de sa troisième année d’exploitation. Une véritable hécatombe au pays de la gastronomie et des bistrots.
Les causes sont multiples :
Certains ouvrent un restaurant pour réaliser un rêve d’enfant, puis déchantent quand ils réalisent que cuisiner de bons petits plats ne suffit pas à faire vivre un business rentable. (Il faut aussi posséder des qualités de gestionnaire).
Mauvais emplacement, serveur incompétent ou contrôle sanitaire qui tournent au vinaigre, les raisons qui condamnent un restaurant à tirer le rideau sont pléthore.
Pour autant, et vous l’avez forcément remarqué parmi vos clients appartenant à ce secteur, ils s’avèrent parfois être de bien mauvais payeurs :
- Litiges imaginaires pour gagner du temps.
- Demande d’échéancier de paiement.
- Gérant injoignable quand vous le relancez pour un impayé.
- Etc.
Des comportements de paiement difficiles à gérer et à anticiper, qui peuvent vous faire peur, vous faire perdre votre temps et votre sang-froid, mais qui s’expliquent, sans pour autant se justifier, par l’équilibre financier fragile de ces entreprises.
Et comme si cela ne suffisait pas aux malheurs des professionnels de la restauration, la crise du Coronavirus est venue enfoncer le clou en les privant de leur clientèle pour une durée toujours indéterminée. (La date du 2 juin est évoquée, mais les restaurateurs n’ont toujours aucune idée des conditions dans lesquelles ils vont pouvoir réouvrir leurs commerces tandis que les distributeurs de produits alimentaires ont vu leur carnet de commandes s’effilocher suite à la fermeture des lieux publics et des cantines d’entreprise).
Mais ne pensez pas pour autant que vous êtes à l’abri des impayés si votre clientèle est majoritairement composée de grandes entreprises du secteur.
Les chaînes de fast-food et les leaders de la distribution de produits frais, aussi solides et solvables soient-ils, peuvent se montrer de bien mauvais élèves quand il s’agit de payer leurs fournisseurs dans les délais impartis.
Il n’est pas rare qu’un géant mondial du buffet à volonté ou un distributeur en produits alimentaires prenne la liberté de régler ses factures à 80 ou 100 jours, alors que la loi LME prévoit un maximum de 60 jours…
C’est la raison pour laquelle il est impératif de vérifier les comportements de paiement de vos clients et de vos prospects et ainsi avoir une visibilité plus précise sur la manière dont ils payent leurs fournisseurs.
Une information précieuse que vous pouvez trouver sur Creditsafe, qui vous communiquera le DBT score de votre client (calculé en nombre de jours de retard de paiement).
Par exemple, si l’on analyse la fiche d’une entreprise leader du secteur, dont nous ne citerons pas le nom, on s’aperçoit que malgré un chiffre d’affaires dépassant le milliard d’euros, elle présente un DBT score de 16.
Ce qui signifie qu’elle paye ses fournisseurs en moyenne avec 16 jours de retard !
Sur un total de 13 000 factures, 1 620 ont été réglées après l’échéance tandis que 45 sont toujours en attente de paiement.
Et si l’on s’intéresse à une autre filiale du groupe, on découvre que le DBT passe à 76 jours ! Et pourtant, ces sociétés réalisent un chiffre d’affaires colossal et leur santé financière se porte à merveille.
Conclusion : que votre client soit un bistrot de quartier qui ne paye pas de mine ou un mastodonte de l’alimentaire, ne prenez pas de risques insensés. Renseignez-vous, analysez leur DBT score et agissez en conséquence.
Pour aider chaque entrepreneur et chaque organisation à poursuivre son activité avec plus de sérénité, Creditsafe se mobilise et vous propose d'essayer gratuitement ses rapports de solvabilité, son outil de surveillance et sa base de comportements de paiement.