Dans notre série de podcasts « Au-delà des données / Voorbij de Data », nous accueillons regulièrement un(e) invité(e) inspirant(e) qui nous explique comment les données - et les idées novatrices qui en découlent - créent de la vitesse, de l'efficacité et donne une direction. Les personnes interviewées proviennent de différents secteurs. Certain(e)s sont encore en train de découvrir les données, tandis que d'autres sont des utilisateurs/-trices chevronné(e)s et jettent déjà un regard sur l'avenir proche.
Veuillez noter que la série de podcasts « Voorbij de Data » est en néerlandais. Dans cet article, vous trouverez les grandes lignes de la conversation avec Erwin Verstraelen.
Avec l'arrivée d'un nouveau comité exécutif, le port d'Anvers, peu enclin au risque, a emprunté une voie innovante en 2017. Depuis, les données et la technologie sont indispensables au Port d’Anvers-Bruges, un port véritablement mondial. Erwin Verstraelen a été recruté en tant que Chief Digital & Innovation Officer pour façonner le redressement. Aujourd'hui, il est Vice-Président de l'Innovation et il a vu le port faire d'énormes progrès numériques ces dernières années.
« L'innovation est l'un des leviers pour atteindre nos objectifs. C'est un état d'esprit. Cela signifie qu'il faut penser en termes de 'et si' et non de 'oui mais'. Et c'est un changement de culture », précise Erwin Verstraelen.
Le trafic maritime augmente. Les navires sont de plus en plus grands. Une conséquence logique de la mondialisation et de la croissance du commerce mondial. Les données, quant à elles, sont devenues indispensables aux opérations portuaires.
Les données dans la gestion du trafic maritime
« Nous sommes impliqués dans l'ensemble des flux d'entrée et de sortie des barges et des navires de mer. Cela représente plus de 15 000 navires de mer et 300 000 mouvements de navigation intérieure par an. Un navire quittant Vlissingen doit déjà savoir s'il peut entrer dans l'écluse et s'il peut accoster. Il n'est pas possible d'arrêter un navire à mi-chemin parce qu'il n'y a pas de place au niveau du mur de quai. Autour de cela, vous avez un patchwork de parties - pilotes maritimes, pilotes fluviaux, pilotes de quai, bateliers, l'autorité nautique, les gares de triage de l'Escaut, etc. - qui sont toutes liées les unes aux autres. Tous ces acteurs sont interconnectés. Ils échangent des données pour s’assurer que les navires arrivent et partent de manière ordonnée. Il s’agit d’un flux fluide. »