Cet article a été réalisé en collaboration avec Christophe Hautier, expert en innovation et fondateur de l'agence de design et branding ‘desent’ et co-fondateur de la société métaverse DAIRE. Il est intervenu en tant que conférencier invité lors de l'événement 'Undermining and mala fide trade', organisé par GraydonCreditsafe à Anvers.
Le métaverse arrive, accompagné de nouveaux dangers et risques. GraydonCreditsafe jouera également un rôle important dans cet univers numérique, permettant aux entreprises de prendre des décisions et des risques commerciaux calculés.
Personne ne peut donner une définition stricte du métaverse à ce stade, mais le phénomène est définitivement en route. Cela s'ajoute essentiellement à une nouvelle couche virtuelle au-dessus d'Internet que nous connaissons aujourd'hui. Cette version 3D est un monde numérique partagé en permanence et où plusieurs personnes peuvent agir, jouer et interagir socialement en même temps. Comme dans le monde réel.
Au moyen d'un avatar - un visuel fictif qui est une alternative numérique à vous-même - vous pouvez entrer dans ce monde virtuel. Vous pouvez faire presque tout ce qui est possible dans le monde réel : se promener, jouer, faire du shopping, travailler, etc. mais sans que votre corps ne change d’espace dans la vie réelle. Donc presque tout est possible. Dans le métaverse, les gens seront connectés les uns aux autres à grande échelle. Les premiers espaces numériques sont déjà là, avec quelques gros jeux notamment en tête.
On peut se demander si le métavers en lui-même existe déjà. C'est un creuset de diverses technologies web2 et web3. À l'heure actuelle, il y a encore beaucoup d'expérimentations par différentes entreprises, il n'est donc pas toujours clair pour l'utilisateur dans quelle direction il veut aller. Comparez-le à la façon dont Internet est né. Ou lorsque les applications cloud ont vu le jour. L'image globale devra donc attendre un moment, mais elle viendra certainement.
L'une des nombreuses facettes sera que les magasins et les marques remplaceront ou élargiront leur boutique en ligne par une boutique en 3D. Vous pourrez le visiter depuis chez vous. Avec des lunettes VR, mais aussi via votre smartphone, tablette, etc. Le métaverse se résume à un mélange de réalité virtuelle, de réalité augmentée et de réalité mixte. Cependant, les espaces 3D actuels rappellent encore trop un environnement de jeu pour le moment, de sorte que pour la plupart des utilisateurs - comme vous et moi - ce n'est pas encore une alternative à la vie physique.
Le but ultime est que le métaverse devienne un réseau de mondes différents. Cela part d'une identité numérique, votre avatar, qui est unique et à laquelle sont liées toutes les informations vous concernant. Toutes ces informations se trouvent sur la blockchain, faisant des silos de données une chose du passé. Cela vous permettra de faire toutes sortes de transactions dans tous ces mondes différents avec le même avatar. Les crypto monnaies en font partie, mais aussi les NFT, qui font déjà l'objet de beaucoup d'attention. Un NFT ou un jeton non fongible est un certificat numérique qui prouve que quelque chose vous appartient. Et la propriété est l'une des caractéristiques importantes du métaverse.
Malheureusement, ce nouveau monde de technologies innovantes comporte également une série de dangers inconnus et encore difficiles à évaluer. Un autre facteur est qu'il manque encore actuellement un cadre législatif et réglementaire clair. Cela crée des zones grises, qui ouvrent la porte aux abus.
La cybercriminalité ne fera qu'augmenter. Une statistique de Chainalysis indique que 33 milliards de dollars de crypto ont été blanchis depuis 2017. Bitcoin est souvent utilisé pour cela. Rien qu'en 2021, c'était 8,6 milliards de dollars, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2020. Ce n'est pas vraiment beaucoup par rapport à l'ensemble de la criminalité, mais c'est une évolution à prendre en compte.
Bitcoin est décentralisé, ce qui signifie qu'il n'y a pas d'organisme de contrôle. C'est anonyme, il n'y a pas de frontières physiques, pas de sécurité. Cette monnaie est souvent demandée lorsque les entreprises sont victimes de ransomwares (les données de l'entreprise sont bloquées et des bitcoins sont demandés pour les débloquer).
Les pièces numériques et les NFT sont stockés dans un portefeuille - un portefeuille numérique. S'il est piraté ou si vous avez perdu vos clés numériques de ce portefeuille, la police ne peut pas vous aider. L'argent est numérique, il n'y a pas d'organisme de contrôle ni de service client, vous l'avez donc perdu pour le moment. C'est également le cas lorsqu'un projet crypto est lancé, des fonds sont levés et le projet disparaît alors soudainement. Un tel nouveau projet peut aussi être boosté de manière cachée. L'absence de cadre juridique rend difficile la résolution ou la lutte contre ces abus numériques.
Des infrastructures sont nécessaires pour protéger les utilisateurs contre les abus. Le gouvernement doit coopérer avec le monde virtuel, mais une organisation comme GraydonCreditsafe joue déjà un rôle important en tant que spécialiste de l'information sur le crédit et les risques.
GraydonCreditsafe dispose d'experts en intelligence économique et est le fournisseur de rapports commerciaux le plus utilisé au monde. Pas moins de 110 000 clients dans le monde font confiance à GraydonCreditsafe pour prendre des décisions commerciales. En utilisant des données en temps réel provenant de plus de 9 000 sources dans plus de 160 pays, GraydonCreditsafe offre à ses clients une clarté sur le paysage commercial.
Plus que jamais, les données seront la clé pour pouvoir mener des opérations commerciales étayées également dans le métaverse. L'un des éléments fondamentaux de cet univers numérique est la blockchain, un système de stockage de données dans une chaîne de blocs de données. Rien sur ces données ne peut être modifié ou supprimé, donc la fraude ou la corruption n'est pas possible. C'est une source d'information immuable qui peut être partagée.
La blockchain est donc un outil important pour faire des affaires dans le métaverse, et cela relève entièrement du domaine de GraydonCreditsafe.