Dans notre série de podcasts « Au-delà des données / Voorbij de Data », nous accueillons chaque semaine un(e) invité(e) inspirant(e) qui nous explique comment les données - et les idées novatrices qui en découlent - créent de la vitesse, de l'efficacité et donne une direction. Les personnes interviewées proviennent de différents secteurs. Certain(e)s sont encore en train de découvrir les données, tandis que d'autres sont des utilisateurs/-trices chevronné(e)s et jettent déjà un regard sur l'avenir proche.
Veuillez noter que la série de podcasts « Voorbij de Data » est en néerlandais. Dans cet article, vous trouverez les grandes lignes de la conversation avec Annemieke Dubois.
Annemieke Dubois est incontestablement une invitée de marque dans notre série de podcasts. En tant qu'entremetteuse personnelle chez Jade & Jules, elle recherche le véritable amour pour les hommes célibataires. Et oui, elle utilise des données pour ce faire. C'est d'ailleurs sur la base de ces données qu'elle a complètement bouleversé le modèle d'entreprise traditionnel.
« Je travaillais comme chasseur de têtes dans le secteur pharmaceutique depuis près de 20 ans lorsque j'ai fondé ma première agence de relations haut de gamme en 2012. On peut comparer les compétences d'un chasseur de têtes à celles d'une entremetteuse : on met les gens en relation. En 2017, nous avons vendu cette agence et je suis retournée dans l'industrie pharmaceutique, mais l'activité d'entremetteuse me manquait. Cependant, j'avais une clause de non-concurrence de trois ans et j'ai mis à profit cette période pour réfléchir sérieusement à ce que je ferais différemment. Trois ans plus tard, j'ai fondé Jade & Jules avec un modèle d'entreprise très différent. »
Un modèle d'entreprise différent
Dans ce modèle d'entreprise, Annemieke choisit de n'accompagner que des hommes, et elle a de bonnes raisons de le faire.
« Chaque agence de relations - qu'elle soit haut de gamme ou grand public, en Belgique ou en Europe, peu importe - est confrontée à deux problèmes. Premièrement : dans toutes les agences relationnelles, le ratio est de 70 % de femmes et de 30 % d'hommes. Une femme parle plus facilement de ses émotions et cherche tout simplement plus rapidement de l'aide qu'un homme, qui doit souvent d'abord mettre son ego de côté. Deuxièmement, quelle est la probabilité que l'homme ou la femme de votre vie soit également inscrit(e) dans la même agence matrimoniale ? En tant qu'entremetteuse, vous êtes donc confrontée à un marché déséquilibré. Il est donc extrêmement difficile de trouver le bon équilibre. On se contente alors de présenter les gens les uns aux autres, sans croire à une véritable adéquation. J'ai donc modifié mon modèle d'entreprise et je n'accompagne plus que des hommes célibataires à la recherche d'une relation à long terme. Car, et je sais que cela peut paraître très dur, les femmes célibataires sont nombreuses. »